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  1. Combien d’années les déchets FA-VL stockés resteront radioactifs ?

    • Ces déchets sont dits "à vie longue" et la conception du stockage en tient compte.
    • La radioactivité totale des déchets aura décru pratiquement d’un facteur 100 au bout de 10 000 ans et d’un facteur 1 000 au bout de 100 000 ans. Par exemple : l’activité liée au carbone 14, radionucléide le plus actif des déchets de graphite, sera divisée par 1 000 après 60 000 ans. Certains radionucléides (notamment des radioéléments naturels constitutifs des déchets radifères) subsisteront néanmoins pendant des millions d’années, mais ils ne représentent qu’une très faible part de l’activité totale des déchets FA-VL.

  • Ces déchets sont-ils réellement de faible activité ?

    • La notion de faible activité s’entend en comparaison aux autres déchets radioactifs. Les déchets FA-VL représentent moins de 0.1% de la radioactivité totale des déchets radioactifs français, contre 99% pour les déchets de haute activité et moyenne activité à vie longue (HA-MAVL) destinés au stockage profond.
    • Les déchets FA-VL sont des déchets radioactifs qui nécessitent donc une gestion adaptée, mais leur faible activité est une réalité par rapport à l’ensemble des déchets existants.

  • Pourquoi ne pas laisser les déchets entreposés dans des installations de surface sur leur site de production en les surveillant ?

    • Pour être sûr, l’entreposage de surface sur les sites de production nécessite une surveillance et une maintenance permanentes, impliquant d’en laisser la charge aux générations futures. A contrario, le stockage est conçu comme une solution de confinement des déchets pouvant devenir totalement passive (grâce au milieu géologique), et ainsi ne plus constituer une charge pour les générations futures.
    • Pour stocker les déchets directement à l’endroit où ils sont produits, il faudrait disposer sur chaque site d’une couche géologique d’argile épaisse et de qualité, compatible avec le stockage. Or, seules certaines zones en France présentent les caractéristiques géologiques indispensables pour un stockage sûr sur le long terme. Par ailleurs, le regroupement sur le même site facilite la surveillance.
    • C’est pourquoi la loi demande que soit conçu un centre de stockage dédié, adapté à la nature des déchets FA-VL, afin de confiner ces déchets de manière durable, sans en reporter la charge sur les générations futures.

  • Pourquoi ne peut-on pas stocker les déchets FA-VL dans un centre existant, en surface puisque les déchets sont faiblement radioactifs ?

    • Les centres de stockage en surface accueillent des déchets radioactifs de faible et moyenne activité à vie courte dont l’activité aura très fortement décru au bout de 300 ans (d’un facteur 1 000 ou plus pour les radionucléides à vie courte ou moyenne). Ces déchets peuvent également contenir des radionucléides à période longue (non dissociables des radionucléides à périodes courtes ou moyenne), mais uniquement dans la limite des seuils très bas fixés par le décret d’autorisation, de telle sorte que le risque résiduel après 300 ans soit très faible.
    • Le contenu des déchets FA-VL en radionucléides à période longue ne leur permet pas d’être stockés dans un centre de stockage en surface.

  • Pourquoi ne peut-on pas stocker les déchets FA-VL dans le futur centre de stockage profond puisque les déchets sont à vie longue ?

    • L’activité des déchets FA-VL ne nécessite pas que ces déchets soient stockés en couche géologique profonde (500 mètres), solution qui doit être réservée en priorité aux déchets de haute activité et moyenne activité à vie longue (HA-MAVL). Le stockage de déchets FA-VL sera donc une installation "intermédiaire" entre un stockage en surface et un stockage profond, à une profondeur intermédiaire, comprise entre -15 et -200 mètres.
    • La loi du 28 juin 2006 stipule en effet que seuls les déchets radioactifs ultimes ne pouvant être stockés en surface ou à faible profondeur pour des raisons de radioprotection ou de sûreté nucléaire font l’objet d’un stockage en couche géologique profonde".

  • Comment sont gérés les déchets contenant du chlore 36 ?

    • Les déchets de graphite contiennent différents radionucléides, dont, en faible quantité du chlore 36. Le chlore 36 est le principal contributeur pour l’impact à long terme (la radioactivité du chlore 36 aura décru de moitié au bout de 302 000 ans). Le chlore a la particularité d’être soluble. C’est le radionucléide le plus mobile des radionucléides contenus dans les déchets de faible activité à vie longue. Cependant, il se déplace à une vitesse très lente dans l’argile :

      • 1cm tous les 10 000 ans, soit 1 mètre par million d’années, dans l’argile étudiée au laboratoire souterrain de l’Andra en Meuse/Haute-Marne
      • de l’ordre du cm par siècle dans d’autres types d’argile
      L argile recherchée pour le stockage des déchets FAVL devrait se situer entre ces 2 valeurs.
    • La couche d’argile pour stocker les déchets sera choisie de manière à retarder au maximum le flux sortant de chlore 36 pour que l’impact sur l’homme et l’environnement soit inférieur de 10% à l’impact de la radioactivité naturelle.

  • L’inventaire n’est pas arrêté aujourd’hui. Quel engagement prend l’Andra aujourd’hui pour assurer que le centre accueillera uniquement les déchets identifiés ? L’intégration éventuelle d’autres déchets peut-elle remettre en cause la sûreté du stockage ?

    • L’objectif du projet FA-VL est de stocker en lieu sûr les déchets radifères et de graphite. D’autres déchets caractérisés eux aussi par une faible activité et une vie longue sont aujourd’hui étudiés afin de vérifier s’ils peuvent également être stockés dans le futur centre FA-VL. Le résultat de ces études est attendu en 2010 ; la décision sera prise à ce moment de les prendre ou non dans le stockage. En tout état de cause, l’intégration éventuelle d’autres déchets FAVL que les déchets radifères ou les déchets de graphite ne sera possible que s’ils ne remettent pas en cause la sûreté de l’installation.

  • Comment sont prises en compte les remarques effectuées par certaines instances (par exemple, la Commission nationale d’évaluation ou l’Autorité de sûreté nucléaire) ?

    • L’Andra travaille en étroite collaboration avec ses évaluateurs. L’ensemble des avis est pris en compte. Lors de la demande d’autorisation de création du centre, l’Andra soumettra son dossier à ces évaluateurs.
    • À ce jour l’ASN a publié une note "d’orientations générales de sûreté en vue d’une recherche de site pour le stockage des déchets de faible activité massique à vie longue" et la CNE a publié un rapport dans lequel elle recommande de chercher une formation suffisamment épaisse et située à une profondeur suffisante pour couvrir les risques liés à l’érosion et à la diffusion du chlore 36. L’Andra a déjà intégré l’ensemble de ces recommandations dans ses critères de choix pour le futur centre de stockage.

  • Quels sont concrètement les risques auxquels sont exposés les riverains du site ?

    • Selon la réglementation, la dose annuelle liée aux activités industrielles nucléaires ne peut dépasser 1 mSv/an pour la population, soit 40% de la dose liée à la radioactivité naturelle. À titre de comparaison, une dose de 1mSv correspond à 3 radiologies des poumons, ou 7 voyages aller-retour Paris/Tokyo ou Paris/San Francisco, ou encore 9 mois en région granitique (Bretagne, Massif central...).
    • Pour rappel, en France, en moyenne, les individus sont exposés à la radioactivité d’origine naturelle à hauteur de 2,4 milliSievert (mSv) par an et à la radioactivité artificielle (exposition médicale notamment) à hauteur de 1.13 mSv par an.
    • L’impact des centres de stockage existants dans l’Aube (en exploitation) et dans la Manche (fermé, en phase de surveillance) est bien inférieur à la réglementation en vigueur, de l’ordre du millionième de la radioactivité naturelle.
    • L’Autorité de sûreté fixe une limite pour l’impact après la fermeture du site FAVL de 0,25mSv/an.

  • Pourra-t-on habiter et cultiver à proximité du futur stockage ?

    • Il n’y aura aucun danger à vivre, cultiver, pêcher, chasser ou se promener à proximité du futur centre de stockage.
    • D’ailleurs il n’existe aucune contrainte pour l’habitat et l’agriculture autour des centres de stockage de l’Andra actuellement en exploitation dans l’Aube et en surveillance dans la Manche.
    • En tout état de cause, l’Andra effectue des analyses et prélèvements de façon régulière.

  • Les déchets stockés sont-ils récupérables ?

    • Chaque colis stocké est identifié et référencé de sorte qu’il soit possible de le récupérer dans le cas où cette opération serait jugée pertinente. La faible activité des déchets et la faible profondeur du stockage sont des éléments favorables de ce point de vue.

  • Comment pouvez-vous garantir la sûreté du stockage FA-VL et notamment la stabilité de la couche géologique et son étanchéité, pendant des centaines de milliers d’années ?

    • Les géologues savent étudier les caractéristiques et le comportement de couches géologiques qui peuvent être très anciennes (par exemple, le Callovo-Oxfordien étudié au moyen du Laboratoire souterrain de Meuse-Haute Marne est âgé de 155 millions d’années).
    • L’objectif de la campagne d’investigations qui sera menée en 2009 et 2010 sur les sites présélectionnés début 2009 est notamment de vérifier que les caractéristiques du milieu géologique sont favorables pour la réalisation d’un stockage FA-VL, en particulier pour ce qui concerne la stabilité du milieu et l’hydrogéologie.

  • Combien coûte le projet (études, investigations, construction, exploitation...) ?

    • À ce stade des études, le coût de construction pour la mise en exploitation est estimé entre 200 et 350 millions d’euros. Un chiffrage plus détaillé du projet sera réalisé sur la base des caractéristiques des sites réels.

  • Pourquoi parler des retombées économiques ?

    • Les installations de stockage de déchets (radioactifs ou non) souffrent du syndrome de "NIMBY" ("not in my backyard" - "pas dans mon jardin") ; personne n’en veut a priori. Cependant, s’agissant d’un projet d’envergure nationale, pouvant permettre à une commune de se développer, nous avons souhaité parler des retombées économiques directes de la future installation industrielle (fiscalités, nombre d’emplois).
    • Par ailleurs, pour permettre à la collectivité candidate de se préparer à l’accueil d’un projet d’une telle d’envergure (routes, écoles, sous-traitance, logement,...), l’Etat et les producteurs s’engagent à soutenir le territoire d’accueil et à contribuer à un projet de développement territorial.

  • La présence d’une telle installation ne condamne-t-elle pas l’image et le tourisme local ?

    • Chaque année, les sites de l’Andra accueillent près de 10.000 visiteurs, français et étrangers, chercheurs et grand public. Des partenariats avec les offices de tourisme à proximité des centres permettent d’intégrer la visite des installations dans un circuit touristique industriel et permettent ainsi aux citoyens de découvrir le patrimoine économique régional. Depuis sa création en 2000, le Laboratoire de Meuse/Haute Marne a accueilli plus de 40 000 visiteurs.
    • Les installations de l’Andra sont des sites industriels et de haute technologie ; le Laboratoire souterrain de Meuse/Haute-Marne a reçu le 2ème prix du Grand prix national de l’ingénierie 2008, qui récompense chaque année des ingénieurs pour la conception et la mise au point d’un projet remarquable.
    • Par ailleurs, l’Andra est dans un souci constant de surveillance et de respect de l’environnement. À ce titre, l’Andra collabore régulièrement et de longue date avec le Centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) du Pays de Soulaines dans le domaine de l’environnement (études, vulgarisation scientifique, animation pour les publics jeunes...).
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